Nos Instituts de formation de psychanalyse « ont pour philosophie de permettre aux novices comme à l’élève-analyste d’aborder la psychanalyse aux travers des différents courants qui la composent, sans qu’ils aient à en subir le côté dogmatisant. » (Eric Ruffiat, psychanalyste didacticien lauréat du prix Jean Rostand, membre titulaire de la Fédération Freudienne de Psychanalyse).
L'Institut de Psychanalyse Nîmois constitue l'un des treize Instituts présents aujourd'hui en France.
Respectant la qualité et l’esprit non dogmatique de l’enseignement d’Eric Ruffiat, plusieurs concepts sont au programme, de l’initiation au perfectionnement.
Cette formation est destinée à toute personne désireuse de s'enrichir personnellement mais aussi d'en faire un métier. Elle peut être menée dans le cadre d'une reconversion professionnelle. A l'issue de trois années de formation et d'une analyse didactique, après avoir satisfait à l'examen national, vous pouvez obtenir le certificat de "psychanalyste autorisé par la Fédération Freudienne de Psychanalyse".
Deux années de formation supplémentaires à Nîmes sont nécessaires pour obtenir le titre de "psychanalyste confirmé de la Fédération Freudienne de Psychanalyse", après la soutenance d'un mémoire. Une année de plus vous permet de suivre la formation de séxothérapie analytique.
Notre institut appartient à la Fédération Freudienne de Psychanalyse* qui supervise l’ensemble des formations, programmes et examens. Elle est une garantie de la qualité de notre enseignement, en veillant au respect du code de déontologie par les formateurs et professionnels de l’Institut de formation.
* F.F.D.P Fédération Freudienne De Psychanalyse parue au journal officiel sous le n°0302019134.
Quel est le projet d'une analyse ?
La cure analytique vise un mieux être. Le projet d'une thérapie analytique est de soulager le patient, le libérer d'un conflit infantile mal négocié à un stade précoce où son refoulement était nécessaire.
« Le refoulement, note Eric Ruffiat dans le Nouveau Dictionnaire de la Culture Psy, apparaît comme nécessaire à la vie sociale et au développement normal de l'individu, puisqu'il protège notamment son moi dans ses relations avec les autres. Toutefois, le refoulement n'est jamais définitif et complet. Le refoulé gardant son potentiel dynamique (une pulsion cherchera toujours un moyen pour se décharger), il cherchera sans cesse à s'exprimer d'une façon ou d'une autre et à s'infiltrer dans le champ de la conscience. Cela se manifestera alors de façon anodine avec les rêves, les lapsus, les actes manqués, les trous de mémoire. Le but de la psychanalyse sera alors de faire ressurgir dans le champ de la conscience les représentations (pensées, images, souvenirs...) refoulées ».
La cure analytique travaille sur le discours du patient. Il s'agit, pour l'analyste, d'accueillir le symptôme car il parle du patient. L'analyste a pour vocation de « traduire un discours ».